Reproduction du château de Beynac, petit modèle sans la chapelle, il est situé sur la commune de Beynac-et-Cazenac, proche de Sarlat-la-Canéda en Dordogne.
Le château est ouvert à la visite.
Dimensions : 14 cm X 11.5 cm pour une hauteur de 13.5 cm et un poids d'environ 1.250 kg.
Hélie de Beynac, premier seigneur connu, implante en 1050 un premier château sur le rocher. Dès le XIIe siècle, son héritier, Adhémar rejoint l'une des croisades, celle de 1147.
Par le mariage d'Alienor d’Aquitaine, avec le futur roi d'Angleterre Henri Plantagenêt, Beynac devient anglais comme toute l'Aquitaine. Puis le nouveau roi d'Angleterre, Richard Ier dit “coeur de lion”, s'empare du château en 1197. La tour centrale du château abritera son armée, mais très vite la famille de Beynac reprend la citadelle, alors que Richard vient de mourir en 1199, sous les remparts de Châlus, en Haute-Vienne. Puis c’est au tour de Simon de Montfort de prendre la forteresse de Beynac. Surnommé en cette période de trouble "l'arche de satan" par le moine Pierre des Vaux de Cernay.
Une conquête réalisée uniquement pour se saisir des fiefs rendant hommage au Comte de Toulouse, grand protecteur de la religion Cathare. Au cours des XIIIe et XIVe siècles, la puissance guerrière de Beynac lui permet d'accroître son influence dans la région. Pons, Jean-Bertrand, Geoffroy, tous seigneurs de Beynac vont participer à la lutte contre les Anglais tout en permettant à cette famille seigneuriale d'étendre son territoire jusqu'à la Vézère.
En 1337, c’est la guerre de Cent ans qui débute avec son cortège de guérillas et escarmouches, prise et reprise de places fortes. Enfin, en 1453, après une ultime victoire de l'armée française sur les troupes anglaises à Castillon près de Bordeaux, la vallée retrouve la paix. Le paysage n'est alors que ruine…
Le château s'embellit pendant la Renaissance, le rempart autour du village s’ouvre, permettant la construction de maisons, au pied du fleuve. Mais les guerres de religions apportent de nouvelles souffrances à la population en ce XVIe siècle. Beynac ne cachant pas son appartenance à la religion réformée en souffrira, l'église paroissiale Saint-Jacques, au centre du village, étant détruite et brûlée. Au début du XVIIe, le roi décide de reconnaître la terre de Beynac et son château en Marquisat pour remercier l'engagement de cette famille auprès de la couronne de France. Beynac adhère à la "Fronde" et le dernier marquis protestant, Isaac de Beynac, s'éteint en 1687.
De nouveaux impôts et charges, des hivers très rigoureux comme ceux de 1709 et 1710, vont contribuer à un soulèvement généralisé des campagnes. Ceux de Beynac se mêlent aux paysans révoltés de Saint-Vincent et Bèzenac. Ils seront près de cinq mille à traverser la Dordogne à Castelnaud, pour marcher sur Sarlat. La répression sera terrible, Beynac sera coupé en deux : ceux du château et ceux du village… En 1761, la dernière héritière des seigneurs et barons de Beynac, Marie-Claude, épouse le 10 mars au matin le jeune marquis Christophe de Beaumont. Après huit siècles d’histoire, la lignée des Beynac s’éteint avec elle en 1811 laissant pour témoignage Beynac et son château.
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